En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.
Alors ayons les bons réflexes, surtout en cette période de sécheresse.
J'organise les barbecues chez moi, sur une terrasse et loin de la végétation qui peut s'enflammer.
Je jette mes mégots dans un cendrier. Je ne fume pas en forêt.
Je réalise mes travaux loin de la pelouse et des herbes sèches et je prévois un extincteur à portée de main en cas de départ de feu.
Témoin d'un début d'incendie, je donne l'alerte en appelant le 112, le 18 ou le 114 (personnes malentendantes) et j'essaie de localiser le feu.
Je me mets à l'abri dans une habitation débroussaillée en attendant l'intervention des secours. La voiture n'est pas un abri sûr car elle pourrait brûler.
Je reste informé de la situation et me conforme aux consignes des secours ou de la mairie.
Je stocke les matériaux et produits inflammables (bois, bouteilles de gaz) dans un abri fermé, éloigné de mon habitation.
Avant l’été, je débroussaille autour de ma maison : je coupe la végétation basse et j’élague les arbres pour qu’ils ne se touchent pas. L’objectif est d’éviter que le feu n’atteigne mon habitation. Dans les zones à risque, c’est une obligation.
Si j’habite dans une zone couverte par un plan de prévention du risque de feu de forêt, j’adapte ma maison pour ma sécurité (volet, gouttière, toiture, aération, etc.).