La persistance des violences sexistes et sexuelles, dont les femmes sont encore aujourd’hui trop massivement victimes, est intolérable dans un État de droit. Pour lutter activement contre ce phénomène, le Gouvernement a lancé ce 3 septembre le Grenelle des violences avec de nombreux outils de prévention, d’information et de signalement, notamment le 3919 (numéro d’écoute national).
Le président de la République a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat.
Depuis 2 ans, de nombreuses mesures ont été mises en place par le Gouvernement : allongement du délai de prescription à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs (loi du 3 août 2018), verbalisation du harcèlement de rue, renforcement de la lutte contre les nouvelles formes d’agressions (cyber-harcèlement, upskirting …), formation des policiers et gendarmes à une meilleure prise en charge des victimes, etc.
Malheureusement, les violences sexistes et sexuelles persistent. Toutes les femmes sont touchées quel que soit leur âge, leur catégorie socio-professionnelle ou leur origine. En 2018, une femme est morte tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Depuis le début de l’année 2019, 92 femmes sont mortes assassinées dans ces conditions. Il est temps que chacun agisse pour lutter contre ce fléau.
Des outils pour lutter contre les violences
Mais pour agir, il faut être informé. Outre les numéros d’urgence (police, gendarmerie ou pompiers), des outils de prévention, d’information et de signalement dédiés existent pour éviter et lutter contre ces violences :