Inauguré le 20 septembre 2013, la Barberie a officialisé son statut « d'éco-quartier », projet exemplaire en développement durable.
Pour la construction de cet éco-quartier, les enjeux environnementaux, sociaux, culturels et économiques ont été passés au crible pour repositionner l'Homme et la Nature, au cœur d'un projet dense et harmonieux. En effet, 40% de l'espace est dédié à l'habitat et les 60% restants concernent les jardins partagés, les pâturages, les sentiers. Cette réalisation exemplaire rend possible le développement de nouvelles formes de cohabitations, basées sur le respect des modes de vie de chacun, et devant perdurer pour les générations futures.
Au sein de l'éco-quartier de la Barberie, l'écosystème existant a été respecté, afin que la flore et la faune qui trouvent leur place et continuent à se développer pleinement. Des nichoirs à martinet et à chauves-souris ainsi que des ruches pour les abeilles ont été posées... Des pâturages ont été implantés pour favoriser la présence de plantes et de fleurs essentielles à la pollinisation. Également, les plants installés dans les espaces verts sont adaptés au climat local, afin de limiter la consommation d'eau et sont insérés dans des massifs paillés pour faciliter l'entretien. La topographie d'origine du site a été conservée permettant ainsi la mise en valeur du paysage environnant.
Les ressources naturelles sont utilisées in situ. Une étude sur le besoin énergétique a été réalisée, pour réduire au maximum l'empreinte de l'Homme sur l'environnement. Ainsi, l'électricité est produite à partir de 730 m² de panneaux photovoltaïques situés sur les toits, l'eau de pluie est récupérée pour alimenter le système de dynamisation de l'eau et les noues paysagères, et un réseau de chauffage bois a été installé pour distribuer la chaleur et assurer la production d'eau chaude sanitaire à tous.
La Barberie est un éco-quartier modèle d'intégration et de lien social. En effet, ce site composé de 76 habitations, réalisées par Méduane Habitat et Procivis, illustrent une mixité sociale entre locataires et propriétaires. Les nouveaux Changéens ont pu s'approprier citoyennement l'espace via les aires de jeux, les jardins partagés et les sentiers piétonniers.